Nous rapportons trois cas d’hépatite cytolytique due au Propylthiouracil, survenus sur un temps très court. Phénomène local ou insuffisamment rapporté ?

Mr J.W., né le 22 août 1981, présente une maladie de Basedow : TSH intitrable, T4 L à 40,6pmol/L, T3 L à 50pmol/L, Track à 25, le 21 janvier 2014. Propilex^® 50mg 2.2.2 est débuté le 25 janvier 2014. Le 17 février : ALAT×4,6, ASAT×2. N^o 2 : Mme M. M., née le 31 juillet 1942, présente un goitre basedowifié (15 novembre 2013 : T3 L 6,22, T4 L 19,2, TSH intitrable. Trak à 7,40. Traitement par Propilex^® débuté le 06 décembre à 50mg×3. Le 20 février 2014 : cytolyse avec ALAT×5 et ASAT×3. T3 L et T4 L sont normales. N^o 3 : Mme T.F., née le 31 juillet 1965 présente une maladie de Basedow (19 septembre 2013 : Trak à 15,77, TSH intitrable, T4 L 63,58, T3 L 22,19). Bilan hépatique, NF sans particularité. Traitement débuté 20 septembre 2013 par Proracyl 50 6/j. Le 18 octobre 2013 : ALAT×3, ASAT×2. Les patients N^o 1 et N^o 3 seront traités par irathérapie. La patiente N^o 2 sera traitée par chirurgie.

Trois hépatites médicamenteuses après utilisation de PTU sur un même hôpital, en trois mois, avec trois praticiens différents… un hasard ? Une sous-déclaration des effets indésirables des médicaments ? Plausible.